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roman

Éditions Viviane Hamy

2010

 

  [définition relevée dans le Larousse:

brelan

réunion de trois cartes de même valeur, au poker]

 

  Règle de trois exploitée tout au long du récit. Trois grandes parties dans ce livre. J'avoue avoir été emballée par la première: ces filles orphelines de 14 à 20 ans, Judith, Sabine et Marthe, qui s'organisaient, qui faisaient bloc, qui étaient soudées, c'était beau, vraisemblable, romanesque. La seconde partie où  Sabine s'éloigne du trio, où la vie se stabilise m'a moins intéressée, quant à la dernière partie, pour tout dire elle m'a déçue. J'attendais une fin des soeurs en apothéose, un autre destin pour Judith la non conventionnelle, tels que le début nous les avait fait envisager. Mais l'auteur ne m'a pas consultée: il a choisi d'autres voies... 

  C'est bien écrit, distrayant; les motivations des héroïnes sortent des sentiers battus. La connivence -j'y reviens- des trois soeurs est bien décrite; pour Marthe, les délices de la décharge de ses deux cadettes, malgré le passage en sanatorium, également.Tout le livre tend à démontrer leur indéfectible solidarité. Serait-ce pour ne pas s'écarter de la définition liée à leur nom: même valeur? Discutable. Bizarre aussi, leur relation à la gent masculine.  Le personnage de grand-mère Madeleine aurait-il apporté un peu plus de gaieté au roman si on nous avait conté sa folle jeunesse?

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