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Éditions Gallimard

1963

1978 

 

  Comment Wang Fô fut sauvé.

  C'est un conte merveilleux, l'histoire d'un peintre et de son disciple. C'est aussi la cruauté faite homme: l'empereur qui veut lui faire brûler les yeux. Vingt pages délicieusement écrites.

  Le sourire de Marko.

  Serbe et chrétien, Marko bénéficie de l'aide d'une musulmane veuve pour le gîte et l'espionnage. Mais l'alcool et le mépris vont peut-être le perdre.

  Le lait de la mort

  Cette fois, la légende raconte les efforts infructueux de trois albanais qui essayaient de construire une tour pour défendre les leurs des invasions turques. Sans armature humaine elle s'écroule. La fin est surprenante, elle se veut édifiante.

  Le dernier amour du prince Genghi.

  Un empereur sentant sa mort prochaine décida se s'exiler dans une pauvre cabane et d'y passer le temps qui lui restait ici-bas à pleurer ses concubines. Conte sur l'ingratitude, l'oubli, la déchéance...

  L'homme qui a aimé les Néréides.

  Héritier d'une famille grecque où rien ne lui manquait il deviendra clochard après sa funeste mais merveilleuse rencontre.

  Notre-Dame-des-Hirondelles.

  Belle légende où un moine incorruptible, qui a muré l'entrée de la grotte où les Nymphes se sont réfugiées se laisse fléchir après que Marie eût intercédé pour leur survie.

  La veuve Aphrodissia.

  Elle avait été la femme du pope, assassiné il y a six ans. Les paysans s'en sont revenus avec le cadavre de l'assassin. Oui, mais ils ne savaient pas... Ce récit ne fait pas la part belle à la mythologie. Il parle de souffrances bel et bien humaines. Très beau récit, mon préféré.

  Kâli décapitée.

  Elle a régné aux côtés d'Indra. Jalousée, tuée, décapitée. Mais des dieux repentants ont voulu lui rendre la vie. Hélas il y a eu une erreur de montage du puzzle divin... 

  La fin de Marko Kraliévitch.

  Ici l'auteur nous relate une des roublardises de la Camarde pour venir à bout des plus forts, des plus généreux, des plus vivants!

   La tristesse de Cornélius Berg.

  Le peintre flamand a vécu à Rome de longues années. Maintenant, revenu de tout, il boit, il tremble.

 

  Par ce dixième récit s'achève le recueil: que de beaux jeunes hommes, de pays visités, de peuples de Méditerranée il aura chantés.

  En post-scriptum nous apprenons que la première publication de ces "nouvelles" date de 1938, sauf La fin de Marko, rédigée en 1978.   

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